Cartographie et étude du suivi morphologique des plages de Lorient Agglomération

Lorient Agglomération dispose de 132 km de côtes, constituant l’un des attraits majeurs de son territoire.

Face à la vulnérabilité de cet espace et aux pressions tant anthropiques que naturelles que subit ce littoral, Lorient Agglomération a lancé un programme de surveillance dont la première phase (de 1999 à 2013) visait à rassembler les
informations sur les différents paramètres qui conditionnent l’évolution du littoral, à identifier les signes d’érosion* et à estimer le degré de sensibilité de la frange littorale.

Suite à cette opération un outil de suivi photographique a été mis en place. Plusieurs
études complémentaires ont ainsi été menées, notamment sur Kerguelen, par exemple.

Cependant ces données qualitatives ne permettent pas la mise en place d’un suivi quantitatif. Ainsi l’objectif de la présente étude est de lancer un suivi pluriannuel sur les plages de Lorient Agglomération présentant des signes d’érosions, reposant sur un levé topo-bathymétrique bi-annuel et des analyses de granulométriques.

Ces données constantes et régulières permettront de mieux comprendre l’hydrosédimentation* de ses plages sur le long terme et de définir les meilleurs outils de gestion et/ou aménagements.

Contexte de collecte
Les levés bathymétriques se font du large vers l’estran et à marée haute, et les levés
topographiques à basse mer, afin d’obtenir un recouvrement permettant le calage
des données. Les forts coefficients de marée sont privilégiés pour les interventions.

L’interprétation des données topo-bathymétriques doit être une aide aux
gestionnaires pour déterminer les aménagements les plus adéquats afin de lutter
contre l’érosion côtière et le risque de submersion.

Le suivi des données topo-bathymétrique va permettre au fur à mesure des
campagnes de connaître les caractéristiques de chaque site et de comprendre les
mouvements de sédiments dans le profil, à différentes échelles de temps.

Méthode de collecte
Les relevés topo-bathymétriques ont été réalisés par le cabinet INGEO.
La méthode employée est la suivante :

Le relevé bathymétrique est réalisé à l’aide d’un sondeur multifaisceaux haute
définition, couplé pour la topographie exhaustive de l’estran à un levé au LiDAR*,
gréé sur le toit d’un 4x4.

Les côtes topographiques et bathymétriques sont rapportées au zéro des plus basses
mers.
Rappel : Cote I.G.N 69 = CM + 2.63.
Compte-tenu de l’étendu des levés topo-bathymétriques des profils longitudinaux
ont été réalisés. Ceux-ci ont été calés sur les profils de prélèvements granulométriques, dont le positionnement est stipulé dans le rapport d’Ingéo.

Pour cette première campagne, l’analyse des levés topo-bathymétriques s’est basé sur les profils de plages qui ont servi aussi aux prélèvements granulométriques et sur l’analyse de l’isobathe 0 CM, considéré ici (compte tenu des données du SHOM et de Candhis sur le secteur)comme une profondeur proche de la limite d’action des houles.

Pour plus d’informations, consultez la métadonnée sur le catalogue Isogeo.